Retour sur le match nul face à Pau.
Le scénario
Les Thoniers recevaient ce vendredi soir à Guy-Piriou une équipe du Pau FC à la peine en ce début de championnat (1 seul point en 4 rencontres dont 3 déplacements). Pour l’USC, l’enjeu était de reprendre sa marche en avant après la défaite injustement concédée en toute fin de partie à Laval.
Les 1900 spectateurs présents ont pu assister à une domination sans partage de leurs joueurs lors de la majeure partie d’une première mi-temps rythmée. La fébrilité était palpable dans les rangs palois notamment au milieu de terrain. Par deux fois, Andrew Jung n’était pas loin d’en profiter sur deux frappes puissantes décochées à l’entrée de la surface. Si la 1ère filait au ras du poteau gauche des buts palois (6’), il fallait une belle claquette de Guendouz sur la seconde (31’). De con côté, Enzo Basilio devait s’employer sur une frappe à bout portant de Guilavogui (36’). A la surprise générale, ce même Guilavogi ouvrait le score dans les arrêts de jeu en profitant d’un contre express mené par Boisgard puis Reppert qui servait plein axe son avant-centre (0-1 ; 45’).
Les Bleus intensifiaient leur pression dès le début de la seconde période. Leurs efforts étaient rapidement récompensés par l’opportunisme d’Andrew Jung qui profitait d’un ballon cafouillé par la défense adverse (sur un bon centre de Youssef Ben Ali) pour inscrire son 3° but de la saison d’une belle frappe du droit (54’). Tous les espoirs étaient alors permis pour les Concarnois. Malheureusement, leurs offensives allaient ensuite s’avérer trop brouillonnes pour renverser complètement l’équipe béarnaise. Sans doute perturbés par la blessure de Jocelyn Laurent (Ligaments croisés ?), ils allaient même connaître une ultime frayeur sur une percée de Jarju que Maël Illien parvenait à contrarier (90’).
Les enseignements
L’USC a concédé l’ouverture du score pour la 5° fois de la saison en 6 journées. Si l’équipe parvient généralement à rétablir ensuite l’équilibre voire à l’emporter, il n’en demeure pas moins qu’elle se pénalise en étant contrainte à des courses-poursuites harassantes.
Les Bleus étaient branchés sur courant alternatif vendredi. Capables d’exercer une forte pression sur leur adversaire, ils ont éprouvé des difficultés à maintenir le rythme et donc l’intensité. Nicolas Cloarec a aussi pointé du doigt ‘’le manque de maturité’’ de son équipe qui s’est retrouvée déséquilibrée et donc punie juste avant la pause alors qu’elle jouait un coup-franc bien placé.
Andrew Jung est bien parti pour devenir la nouvelle idole du public concarnois. Ses 3 buts inscrits en autant de matchs à domicile ont chaque fois été décisifs.
Xavier Lastennet